L’incomparable Jim Clark, dont la disparition, il y a cinquante ans, brisa le cœur de millions de fans, était assez éloigné de l’image d’Épinal du pilote automobile intrépide des années 60. Pour essayer de cerner le personnage, il fallait en parler avec quelqu’un qui l’a parfaitement connu, et ce depuis ses débuts.
Cette personne ne pouvait être que le journaliste Graham Gauld.

Né deux ans avant Jim Clark, Graham Gauld est devenu, très jeune, un journaliste réputé spécialisé dans le sport automobile. Ses origines écossaises l’ont naturellement poussé à se rapprocher des pilotes britanniques, et plus précisément de ceux issus de ce fier pays des kilts, du whisky et des landes sauvages qu’est l’Écosse.

Graham a ainsi côtoyé avec bonheur les Innes Ireland, Jackie Stewart ou Jim Clark. Il a eu l’opportunité, et le privilège, de connaître ce dernier depuis ses premiers tours de circuit jusqu’à ce fatal 7 avril 1968. D’un abord chaleureux, Graham Gauld vous met en confiance pour entreprendre une conversation à bâtons rompus autour de son ami auquel il a consacré plusieurs livres.

Pas question de parler des performances sportives de Jimmy, tout le monde les connaît. Quand on a avec soi quelqu’un qui a partagé tant de moments intimes avec l’un des champions les plus discrets qui fut, autant oublier le comptage des victoires et plutôt essayer de savoir qui il était réellement. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #27).