Posé, réfléchi, cultivé, déterminé et sans limite, dans ses envies, ses engagements personnels et ses choix de vie, il a beaucoup appris de son enfance et de la course automobile qui fut, quinze années durant, son gagne-pain.
C’était l’époque qui voulait ça : même s’ils s’étaient considérablement professionnalisés dans ces années 1970 flamboyantes, les pilotes de Formule 1 n’hésitaient pas à courir dans des endroits improbables…
C’est une véritable première, car jamais un “étranger” au développement de la voiture-laboratoire à hydrogène des 24 Heures du Mans n’a pris le volant de ce qu’il faut bien appeler une révolution.
Bien sûr, le duel entre Hamilton et Verstappen tout au long de cette saison 2021 exceptionnelle (vingt-deux Grands Prix) a été haletant. Mais il n’y a rien à faire. Deux mois plus tard, la pilule ne passe toujours pas.
En 2021, pour la première fois en près d’un demi-siècle d’existence, celui que les initiés appellent « The Cal » avait été annulé. Le virus allait-il, une fois encore, servir à faire discrètement disparaître une véritable institution ?
Lucas Pouedras a signé dans Grand Prix les sujets sur Romano Artioli et Bugatti et aussi sur Giotto Bizzarini. Jeune homme passionné de belles choses, il est aussi le « fan #1 » de Jean-Paul Belmondo,
Brands Hatch, dimanche 24 octobre 1971. Ce qui devait être une joyeuse fête mécanique à la gloire du tout nouveau double champion du monde Jackie Stewart se transforme en effroyable tragédie humaine…
Vous croyez que seuls les gens riches et célèbres mettent le cap sur la Laponie en hiver pour faire des glissades avec leurs Lamborghini et autres McLaren ? Grave erreur…
« Cet homme, je l’aime. Tu verras, il est extraordinaire de simplicité, de gentillesse et d’humilité. Je partage des souvenirs extraordinaires avec lui et son humanité me touche depuis toujours au plus profond. » Ces mots sont de Jean-Claude Andruet.
Nous vous l’avions promis dans Grand Prix #34, avant l’été. Voici donc le résultat des recherches de Gerhard Schütz, lecteur historique du magazine et passionné par ce sujet.
Longtemps, les propriétaires de Dino 308 GT4 la préféraient sous l’appellation de Ferrari. Aujourd’hui, c’est sous celle Dino qu’elle plaît, ses fans sont de plus en plus nombreux et les cotes s’envolent.
Il y a quarante ans, la victoire de la McLaren MP4-1 au Grand Prix d’Angleterre représente bien plus que le succès d’une équipe sur le retour : c’est le triomphe d’une révolution technologique qui va changer définitivement le visage de la Formule 1.
Quelques jours avant le Grand Prix de Monaco Historique, Jean Alesi et René Arnoux se sont retrouvés sur le Circuit Paul Ricard pour préparer l’épreuve aussi sérieusement que possible.
C’était leur découverte européenne, l’un de leurs points de convergence et de leurs jouets favoris. Les Mini de James Garner et de Steve McQueen les ont suivi jusqu’aux États-Unis.
Depuis très longtemps, nous souhaitions traiter du cas de Maître James Hunt dans Grand Prix. Depuis les années 2000, en fait, après la lecture du brillant ouvrage que lui avait consacré notre confrère canadien Gerry Donaldson.
Cette interview, nous tenions à la réaliser. Mais, jamais auparavant Gérard Neveu n’avait accepté, préférant toujours laisser la lumière à ses collaboratrices/teurs.
Il est un moment aussi imprévisible que jouissif en Formule 1 : celui où l’osmose pilote/auto produit des résultats supérieurs à la somme de leurs talents respectifs.
En 1988, les tifosi sont au rendez-vous dans le chaudron milanais de Monza. Mais, pour la première fois, il manque celui qui a fait vibrer l’Italie depuis des décennies…
Début 1970, le tout frais champion du monde Jackie Stewart est dans une situation délicate : faute d’une voiture compétitive, il risque de ne pas pouvoir défendre son titre la saison suivante.
Bon, cette fois, c’est certain : la F1 reprend le cours de son histoire. Après huit mois d’absence, la scène des Grands Prix est transformée. Mais, au fait, nous a-t-elle vraiment manqué, la Formule 1, depuis tout ce temps ?
Senna/Prost, Prost/Senna. Deux rois aux noms indissociables. Mais il en est un troisième qui aura marqué à jamais l’histoire du Brésilien : Michael Schumacher.
Au milieu des années 1950, Mercedes-Benz fait office de référence avec sa robuste et efficace W196. En Italie, on voit d’un mauvais œil ce retour de la réussite allemande et on fourbit ses armes pour reprendre le contrôle des Grands Prix.
Double champion de France des Rallyes, champion d’Europe puis champion du monde avec Alpine en 1973 : c’est logiquement à Jean-Claude Andruet que revenait le privilège d’essayer la nouvelle A110 R-GT du Championnat de France.
Légende du Trophée Andros, vainqueur dans toutes les catégories qu’il a fréquentées, Jean-Philippe Dayraut a décidé de céder ses activités liées au sport automobile. Il prend la parole dans Grand Prix. Sans filtre.
La troisième édition du nouveau Grand Prix de France bénéficie de l’arrivée d’Éric Boullier, ex-directeur sportif de McLaren et de Lotus en F1. Un homme clair, qui sait où il va et qui évite autant que possible la langue de bois.
Quand Lucas Pouëdras, fan de longue date de Grand Prix Magazine et brand manager des montres F.P. Journe, nous a appelés pour nous parler de la venue à Paris de Romano Artioli, le premier à avoir ressuscité Bugatti, nous savions que ce n’était pas pour rien.
C’est peu dire que la fin de saison 1983 de Formule 1 a laissé des traces au sein de l’écurie Renault. Paradoxalement, le V6 turbo français continue de progresser en 1985 et 1986 et certains vont en faire un excellent usage alors qu’il brille de ses derniers feux.
Williams. Un nom autrefois prestigieux, entraîné depuis une dizaine d’années dans une spirale de la défaite qui le rapproche de ce qu’il était à ses tout débuts, dans les années 1970.
Discret en diable, passionné et simple, Frédéric Dor est l’homme qui a ramené Ferrari au Mans. N’en déplaise à la grande maison, son nom fait désormais partie de l’Histoire du cheval cabré.
Loeb, Prost… Deux noms qui claquent comme des chronos. Ils sont les deux légendes du sport auto français. Treize titres mondiaux en rallye et en Formule 1 pour chacun. Deux champions de légende qui possèdent un nombre étonnant de similitudes dans leurs parcours, leurs caractères et leur regard sur les choses de la vie et de la course.
Bruno Bayol a toujours été fasciné par les dessins des casques de pilotes de Fomule 1, avant même d’être en âge de se pencher sur les différences entres les modèles, les évolutions et leur technologie.
Il a débuté ainsi, Guy Ligier. Après sa carrière de pilote, en construisant une GT, la JS1, pour courir au Mans. Cinquante ans plus tard, la Ligier JS2 R rend hommage à cet entrepreneur qui n’avait peur de rien.