En remportant le Grand Prix des États-Unis 1971 sur le circuit de Watkins Glen, François Cevert prend une dimension nouvelle : il intègre enfin le gratin des vainqueurs de Grand Prix en devenant le premier pilote français à accéder à la plus haute marche du podium depuis Maurice Trintignant, treize ans plus tôt.
Car à trop s’imprégner des hagiographies parues çà et là depuis des années, on en arrive à oublier que le beau gosse issu de la grande bourgeoisie de Neuilly commence à être critiqué dès sa première véritable saison de Formule 1 en 1971. Certes, la majorité du public est éblouie par la prestance de François Cevert, qui reçoit par ailleurs le soutien d’une grande partie de la presse et des décideurs du sport automobile hexagonaux. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #38)