Cela signifie « chasse-neige » en italien. Une Ferrari de Formule 1 oubliée qui a pourtant écrit l’avant-propos d’une nouvelle ère dans l’histoire de la discipline par l’avalanche de succès dont elle a été l’origine… même si Ferrari l’avait quelque peu abandonnée.

La Ferrari Spa SEFAC, selon son appellation dans les inscriptions au Championnat du Monde, aurait dû se trouver plutôt à l’aise à l’entame de la saison 1972. Près de trois ans s’étaient écoulés depuis le rachat de 40 % du capital par Fiat. Cela aurait pu engendrer confiance et sérénité, donner une direction à l’équipe, canaliser des budgets et permettre de créer un nouvel édifice plus performant. Cela aboutit finalement à… encore plus d’intrigues et d’insécurité à tous les étages.
La situation économique – choc pétrolier imminent – n’étant pas là pour aider, Ferrari s’est retrouvé aussi bien en première page qu’en dernière de tous les journaux. « Quel retour sur investissement va bien pouvoir espérer Fiat de cette situation ? » se demandaient alors les analystes financiers, ces bêtes à cœur froid ? (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #28)