TÉMOIGNAGE

AUTOCLASICA 2019 : UNE GROSSE CLAQUE !

Pascal Dro

Il insistait depuis des lustres. Et chaque année, Jean-Luc revenait à la charge : « Il faut absolument que tu viennes à Autoclasica, à Buenos Aires. Là-bas, ils sont fous ! Ils reconstruisent des Bugatti, des Delahaye, des Mercedes 300 SL, des Messerschmitt, des sous-marins, des avions… » Sur place, ce fut une claque. Non pas une petite claque de cow-boy. Non. Une vraie, une grosse.

Bien sûr, pour Jean-Luc, ex-pilote de chasse rangé des combats chez Air France, les choses sont plus simples. De temps à autre, il peut demander à voler – monsieur est expert ès-Boeing 777 – vers une destination où son temps de repos est mis à profit pour vivre sa passion. C’est d’ailleurs ainsi que nous nous sommes connus. Sur les Grands Prix, plus précisément, où, en vingt ans, il a fait la connaissance de tout le paddock. Mieux encore : il s’est lui-même lancé dans la course automobile puisqu’il pilote avec talent une Lola de Formule Ford et achève, ces jours-ci, la restauration d’une Alpine A110.
Et, chaque fois qu’il rentre de Buenos Aires, il me raconte les personnages, les ateliers dans lesquels il traîne ses guêtres et dont il rentre subjugué. « Ce qui est incroyable, c’est à quel point ils sont ingénieux, talentueux et débrouillards. Chez nous, tout est long, fastidieux, problématique… Là-bas, en Argentine, ils savent tous qu’ils ne pourront compter que sur eux-mêmes pour réparer, restaurer, reconstruire ou même créer des autos et des motos ». Alors, la décision de faire un saut à Autoclasica a été prise. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #28)

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