TEST(OSTÉRONE)
MINI PIKES PEAK
200 000 € POUR GAGNER PIKES PEAK. CHICHE ?
Pascal Dro | Photos Rainier Ehrhardt
Il n’est pas champion du monde de Formule 1 ou des rallyes, certes, mais cela aurait pu être le cas. Vous en doutez ? Pas nous. Nous connaissons Jean-Philippe Dayraut depuis des années, notre opinion est faite. Mais pour vous permettre de vous faire la vôtre, laissons la parole au guerrier.
C’est très simple. Pour devenir champion du monde, il faut commencer tôt, avoir des sponsors ou de sérieux appuis, posséder un mental d’acier, un talent d’acier et bosser comme un damné. Dans le cas de Jean-Philippe Dayraut, tout est réuni, à l’exception des « sérieux appuis » qui sont une condition sine qua non du succès et du départ précoce dans la carrière. Pour le reste, tout est là. Jean-Philippe Dayraut est un dur. Un opiniâtre. Du genre taiseux, mais qui ne lâche jamais rien.
La première fois que nous l’avons rencontré, c’était après qu’il nous avait appelé 300 fois pour que l’on parle de son nouveau championnat, les Mitjet, qu’il lançait il y a une dizaine d’années. L’homme appelait, rappelait, menaçait, s’emportait… Le moins que l’on pouvait en dire est qu’il savait où il allait et ne doutait pas une seconde de son fait. Six ans plus tard, les Mitjet sont devenues le plus gros championnat monomarque au monde. Il en est désormais à sa troisième génération de voitures de course et attire des pilotes du monde entier, dont… Yvan Muller et… Sébastien Loeb.
Loeb ? Tiens, tiens… N’est-il pas celui qui a remporté la légendaire course de côte de Pikes Peak l’an passé ? Mais qui a bien pu exhumer Pikes Peak, la course rendue célèbre par les Peugeot T16 époque Jean Todt et tombée dans l’oubli depuis ? Jean-Philippe Dayraut précisément. Il nous raconte et nous présente son « histoire d’amour » avec Pikes Peak… (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #15).
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