Si vous n’avez pas croisé ce duo de choc, Sandro Garbo et Pascal Favre, à Rétromobile, au Mans, dans les magazines ou les librairies, c’est que vous n’avez pas beaucoup cherché. Les deux compères ont publié l’hiver dernier le résultat d’un travail de deux ans, mettant en pages la première partie de Le Mans, le film, en BD. Papier, format, illustrations… un événement !
Sandro Garbo aurait pu être le héros de Starmania. Vous savez, celui qui « aurait voulu être un artiiiiiiste ». Seulement voilà, ses parents, à lui aussi, ont souhaité qu’il apprenne et exerce un métier « sérieux ». Ce qu’il fit et fait encore, bien qu’il tienne à rester aussi discret que possible sur celui-ci. Et, à la différence de notre héros d’opéra-rock, Sandro n’a jamais cessé d’être un artiste, dessinant toujours et tout le temps, affûtant son œil et ses envies. Une paire de zébulons enthousiastes dont le créatif – Sandro Garbo – est tout heureux de parler de sa passion et de son art. Et d’oublier un peu les chiffres de son quotidien…
Sandro, à Genève, on est banquier, horloger, chocolatier ou diplomate, en général…
Moi, je voulais faire les Beaux-Arts mais mes parents n’ont pas voulu. Mais j’ai toujours dessiné, produit des choses, cultivé une sorte de jardin très personnel en marge de mon activité professionnelle.
Pour quelle raison était-ce et est-ce si important ?
Je pense que cela tient à ma nature profonde. J’ai besoin de rester libre pour être efficace et productif. Et c’est vrai dans tous les compartiments de ma vie. Et si cela doit me contraindre à faire un choix, je ferai celui de la liberté, bien sûr. Mais cela, c’est le « moyen », seulement. Le « but » c’est de donner de la joie, du plaisir. C’est parfois difficile à faire comprendre…(Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #24).