En 1988, les tifosi sont au rendez-vous dans le chaudron milanais de Monza. Mais, pour la première fois, il manque celui qui a fait vibrer l’Italie depuis des décennies et tous redoutent d’assister à une énième mainmise des McLaren sur la course. En un seul freinage, Jean-Louis Schlesser va faire basculer l’Histoire du bon côté. Rencontre avec celui qui devint le héros – bien involontaire – de tout un peuple.
1988, souvenez-vous ! L’année de l’incroyable domination des McLaren-Honda turbo de Prost et de Senna. Toutes les courses systématiquement gagnées, jusqu’à ce fameux Grand Prix d’Italie. Un combat titanesque entre les deux plus grands champions que la Formule 1 ait compté depuis des lustres et les miettes pour tous les autres, Ferrari compris ! La recette : une MP4/4 quasi-parfaite, à l’aéro ultra-fine et au moteur aussi puissant que fiable. Il n’y a donc pas de raison objective pour que cet après-midi à Monza déroge à la règle d’airain imposée, cette année-là, par l’équipe de Ron Dennis.
(Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #33)