Fin août, Spa-Francorchamps devrait théoriquement accueillir (à huis clos?) le Grand Prix de Belgique sur son beau circuit de 7 km. Il y a cinquante ans, on ne donnait plus très cher de l’ancien tracé de 14,12 km, jugé trop dangereux et inadapté à la course moderne. Retour sur un géant de légende avec un guide de choix, celui qui y détient pour toujours le record de vitesse : Henri Pescarolo.
À l’orée des années 1970, Spa, ce géant de l’histoire du sport automobile est vertement vilipendé par une majorité de pilotes conscients des dangers qu’ils encourent sur ce tracé dépourvu de sécurité passive et où les vitesses atteintes sont assez vertigineuses.
À compter de 1971, le GPDA (Grand Prix Driver’s Association) obtient de ne plus y aller en F1. Nivelles ou le triste Zolder feront l’affaire pendant une décennie avant un retour dans les Fagnes, sur un circuit remodelé, au début des années 1980.
(Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #32)