La troisième édition du nouveau Grand Prix de France bénéficie de l’arrivée d’Éric Boullier, ex-directeur sportif de McLaren et de Lotus en F1. Un homme clair, qui sait où il va et qui évite autant que possible la langue de bois.
La première fois que nous nous sommes rencontrés, c’était au Grand Prix de Belgique, il y a déjà quelques années. Alors patron de Lotus, Éric Boullier avait interrompu notre conversation pour passer un savon à Bruno Senna, sans doute auteur d’une bourde aux essais. Après cela, il l’avait reprise comme si de rien n’était, sans colère ni émotion. L’homme est ainsi : il ne se laisse pas démonter et ne refuse pas l’obstacle. Pas très politique, mais très déterminé, il a ensuite poursuivi sa route en F1, l’un des terrains les plus minés qui soit. Miné par la politique et les influences, bien sûr. Chez McLaren, c’était alors la fin du règne de Ron Dennis. Un rôle qu’il allait tenir quatre années durant avant de jeter l’éponge, de faire un break et d’aider, de manière plus que décisive, à la résurrection du Grand Prix de France de Formule 1.
(Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #31)