SOUVENIRS

NIKI LAUDA ? ÉLÉMENTAIRE MON CHER WATSON !

Pierre Ménard – The Cahier Archive

Durant sa carrière en Formule 1, Niki Lauda a compté plusieurs coéquipiers de valeur. John Watson a eu le privilège de le côtoyer à deux reprises, à l’époque de Brabham, puis de McLaren. Il était donc tout naturel de passer un petit coup de fil à l’homme d’Oxford pour parler de cette riche époque.

John Watson est un excellent « client », comme on a tendance à les appeler dans notre profession : sportifs à bonne mémoire, ils ne se font pas prier quand on sollicite leur témoignage. Car ils ont vécu une passion qu’ils ont toujours envie de faire partager aux autres. « Wattie » a eu la chance de courir dans de grandes équipes et le mérite de gagner cinq Grands Prix dans sa longue carrière. Il a commencé son parcours en Formule 1 dans de modestes écuries indépendantes avant d’être choisi par Roger Penske pour remplacer, fin 1975, le regretté Mark Donohue qui s’était tué sur l’Österreichring quelques semaines plus tôt. L’année suivante, sa splendide victoire sur ce même circuit (voir Grand Prix #23) le fait accéder au statut envié de pilote de haut niveau, un top driver comme on dit de l’autre côté des falaises de Douvres. Ce statut lui a ensuite ouvert les portes de l’écurie Brabham, tenue par Bernie Ecclestone. John a cohabité avec Hans-Joachim Stuck durant la saison 1977, mais, aux yeux du boss de Chessington, le joyeux Allemand n’avait pas les épaules suffisamment larges pour assumer un rôle majeur dans l’équipe. Comme tout bon patron d’écurie, Bernie avait vent de ce qui se tramait dans les boutiques voisines et les remous qui secouaient Ferrari en cet été 1977 lui ont donné quelques idées.
(Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #29)