BARBER CORNER
STÉPHANE CLAIR
Directeur général du circuit Paul Ricard
Pascal Dro | Bernard Asset/dr
À la fois ouvert et secret, joyeux et déterminé, ultra-organisé et malin, Stéphane Clair forge – discrètement – un parcours absolument unique. Et si nous nous connaissons depuis longtemps, jamais je n’avais réussi à l’avoir aussi longtemps en face, la lame sous la gorge, sans possibilité d’éluder les questions. Éluder ? De toute manière, ce n’est pas le genre de la maison…
L’occasion était unique. Et la réalisation de cette interview a été à la hauteur de nos espoirs. On y découvrait que le jeune big boss du circuit Paul Ricard rendait hommage à celles et ceux qui lui ont appris des choses. Un authentique bonheur de découvrir à quel point cet homme a intégré et retenu les leçons de la course, de l’Afrique, de son enfance et de ses modèles. Car si l’on méconnait encore le personnage, il faut savoir qu’il restera, nonobstant les avis et revendications diverses, celui par qui le Grand Prix de France de Formule 1 a retrouvé vie.
Stéphane, on te connaissait motard, pilote du Dakar, promoteur de la Tunisie et du Maroc mais pas vraiment fou d’automobile…
Pourtant, il y avait une passion pour les Alfa Romeo dans la famille. Mon père, mon grand-père…Mais c’est vrai, tout a commencé par la moto.
Pourquoi ? Comment ?
À la première question, je dois te répondre que je voulais disputer les grands rallyes-raids, Dakar en tête. À la seconde, c’est que, tout “minot”, je suis monté sur une Yamaha YZ 80 sans même savoir qu’il y avait une boîte de vitesses et un embrayage. Cela m’a valu ma première gaufre. Mémorable ! La plus formatrice, aussi. Mais pour vraiment répondre à ta question, je ne sais pas si tout est parti de là, bien que ce soit assez probable…Et, à l’âge du premier permis, j’ai travaillé pour m’offrir une Suzuki ER 80. Un trail comme on disait à l’époque. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #27).
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