TEST(OSTÉRONE)

ARI EN DEVINCI D417

Ari et Dayraut sont dans un bateau

Arnaud Teillon

Un pilote de renom qui construit des Bugatti électriques. Un Champion du monde qui lui prodigue des conseils sur la sécurité. Un top modèle russe qui se pique de rouler avec dans les rues de Monaco. Un chef étoilé qui met sa pincée de sel… DeVinci tourne à l’histoire de fous. Une histoire qui nous plaît.

On l’avait vu à Rétromobile. Il affirmait qu’il construirait cent autos pour la France sur la seule année 2018. Et, comme toujours, quand Jean-Philippe Dayraut parle, tout le monde dit « oui, oui, bien sûr »… avant de tourner les talons. Seulement voilà, comme cela avait été le cas avec ses Mitjets de course, ses 2.0 et ses Supertourisme, l’homme est du genre à faire les choses. Et à ne jamais lâcher le morceau avant que ses objectifs soient atteints.
Après une foule de titres glanés en piste et sur la glace du Trophée Andros, après avoir construit des voitures de course, créé des championnats dans le monde entier, exporté ses autos et son savoir-faire de Las Vegas à Moscou en passant par le Danemark et l’Italie, notre homme a eu envie de passer à autre chose.
Après la guerre et la lutte, il a décidé de travailler pour le plaisir. Et il a créé la DeVinci 417 électrique. Nous avions évoqué le sujet une première fois dans le volume 25 de Grand Prix, lorsqu’il nous avait dévoilé son projet. Désormais, ses autos roulent et il en parle.
Bon, finalement, c’est donc à nouveau du sérieux. Le projet D417 est devenu réalité et elle roule.
Oui et plutôt bien, même. Et elle est belle, tu ne trouves pas ? Une auto de loisir, plaisante à regarder et agréable à conduire, pour retrouver les sensations que l’on éprouvait au volant, il y a un siècle. C’était le défi posé. Il restait ensuite à devenir constructeur et à homologuer la voiture.
Cela semble assez simple, à t’entendre…
Les durs moments sont derrière nous (rires). La voiture est homologuée et elle roule. Nous l’avions présentée à Rétromobile et, en quelques heures, les cent premières étaient vendues. Nous n’en avons plus du tout pour l’année 2018. Nous prenons déjà des commandes pour les livraisons en 2019. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #27).
 

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