Étrangement, c’est à Paris qu’est née l’Aston Martin DB4 GT. Tout est parti d’une réflexion du distributeur français faite à John Wyer, lors de la présentation de la DB4 au Salon de l’Auto de 1958. Une histoire qui reprend vie aujourd’hui.
Jamais très heureux au cours de nos expériences passées avec les Anglais, dans la presse comme dans les autos anciennes, j’avais depuis bien longtemps tiré un trait dessus. Oh, bien sûr, les voitures de course britanniques continuaient à compter parmi mes coups de cœur et les Lola, Lotus, Marcos et autres Bentley n’ont jamais cessé de me fasciner.
L’une d’entre elles, une Aston Martin, me valut même de dénicher un vrai job à l’Automobile Magazine. Le rédacteur en chef d’alors, qui ne connaissait vraiment rien au sujet, avait accroché lorsque nous avions évoqué, dans la liste des autos proposées, l’Aston Martin DB4 GT Zagato. Pourquoi elle plutôt qu’une autre ? Je n’en sais toujours rien. Mais l’histoire de la DB4 fut celle d’un succès dès son apparition, en 1958, au Salon de Paris. Et sa version de course, la DB4 GT, apparue l’année suivante, a capté l’œil et l’imagination de milliers de fans de tous âges, sur toutes les pistes du monde. Elle est devenue l’Aston Martin de course la plus prisée au niveau mondial et une véritable icône de l’Histoire de l’automobile. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #26).