SAGA

DERRIÈRE LE TRIOMPHE AU MANS, EN 1966

Paul Fearnley

« Bruce McLaren était le plus rapide. On a alors saboté sa voiture… »

Le grand retour de Ford au Mans, tout le monde en parle. Reste que, cinquante ans plus tôt, les Américains n’étaient pas venus pour la gloire de la victoire, mais pour se venger d’Enzo Ferrari qui avait humilié Henri Ford. En piste, l’opération Ford fut le théâtre d’un festival d’embrouilles internes entre clans rivaux. Loin, très loin de l’histoire officielle… 

Ce 8 juin 2016, une Gt40 se balade dans paris sur le plateau d’un camion, le long d’un itinéraire ressemblant au tracé du Mans. Difficile, la semaine précédant l’épreuve, de rater cette grande première et les symboles qu’elle porte en elle. Ford n’a t-elle pas demandé à ce que ses voitures de courses portent les numéros 66, 67, 68 et 69 ? Et ce, afin de commémorer les années victorieuses de “Blue Oval” avec les MK2, MK4 et GT40, bien entendu.
Pour Multimatic et Ganassi, Le Mans est l’objectif clairement avoué de cette année 2016. Et même du programme GT tout entier. George Howard-Chappell, le patron des opérations, l’affirme sans ambages :
“Nous aurions bien pu disputer les épreuves préparatoires telles que Silverstone avec deux pilotes par voiture. Mais nous avons opté pour trois, comme au Mans. C’est le point central, l’objectif.”
Pour Ford, Multimatic et Ganassi, tout repose sur l’expérience de George Howard-Chappell, qui a construit la Ferrari Prodrive, les Aston Martin et le programme Lotus GT de 1995. Reste que, sur le papier du moins, rien ne ressemble plus à la tentative de Ford de 2016 que celle de 1996. Comme avant, nous avons deux structures séparées, l’américaine et l’européenne. Voici comment Ford avait fini par arracher, en 1966, cette première victoire. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #21).

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