C’est le genre d’histoire que l’on aime. Des sportifs qui n’oublient pas d’où ils viennent. Une histoire d’hommes qui ont appris, au cours de leur carrière, que l’on ne grandit jamais seul. Que l’on ne devient jamais beaucoup plus que ce que l’on a reçu des gens qui vous aiment. Et qu’il ne faut jamais oublier ceux qui étaient là au début. Et ce que l’on doit à son sport.

À n’en pas douter, en dépit d’une histoire personnelle pas si simple, Olivier Panis est fait de ce bois. Et ses amitiés fortes ne changeront jamais. Un type droit et courageux qu’une ribambelle de contrôles fiscaux (inutiles et débiles…) de fonctionnaires zélés et bornés n’ont jamais découragé d’aimer et de supporter son pays.
Renaud Derlot, l’ex-pilote devenu manager-journaliste-commentateur-entrepreneur-amuseur…, nous l’avons vraiment découvert sur les plateaux des « Spécialistes », sur Canal+. Un loustic qui gagne à être connu. Un petit malin qui fait son chemin et pour qui l’amitié est aussi un truc sacré.
Quant à Fabien Barthez, nous nous étions parlé à l’époque de son titre de champion de France GT, quand il courait et gagnait avec Jérôme Policand.
Mais cet hiver, les choses sont devenues plus sérieuses. Fabien était pote avec Olivier qui lui-même était associé à (et ami avec) Renaud. Et puis ex-nihilo, une fois, une idée est sortie du chapeau de « l’Élégant » (Renaud). Et si nous faisions une écurie d’endurance ?
La discussion fut longue et animée… Tout comme l’interview de ces trois-là qui fonctionnent désormais sans même se consulter. Juste pour rendre au sport automobile et aux espoirs d’aujourd’hui un peu de ce qu’ils ont reçu. Et pour les aider dans les aspects marketing et communication, Arnaud Peyroles, l’ex-champion d’Europe GT et son agence, Idéactif, leur a donné un bon coup de main pour la mise en musique. (Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #21).