LÉGENDE

LA VRAIE PORSCHE 911 S DE STEVE McQUEEN

Par Matt Stone – Photos Matt Stone et Evan Klein

Vous souvenez-vous de la balade en Porsche de « Michael Delaney » dans la campagne sarthoise au début du film Le Mans ? Grâce à ce monument joué et produit par Steve McQueen, cette version 2.2 S est devenue l’une des plus célèbres 911. Une légende, même… que nous avons essayée.

Contrairement à ce que dit la légende, ce n’est pas la voiture personnelle de Steve McQueen que l’on voit dans le film Le Mans, sorti en 1971. En effet, Solar Productions, la société de l’acteur, avait commandé le même modèle que celui qu’il utilisait alors en Californie, et qu’il avait acheté neuf. Une 911 de 1969 et 170 ch, qui appartient aujourd’hui à Chad, le fils de Steve. Celle du Mans était une 911 S 2.2 de 180 ch, également de couleur Slate Grey (ardoise, référence 6801), mais directement livrée par l’usine à Steve sur le tournage, dans la Sarthe. Avec plus d’options et une climatisation. Elle fut aussi utilisée par Steve et son épouse, Neile Adams, pour leurs déplacements personnels en France, avant qu’il ne la ramène aux États-Unis… et ne la revende.
Non, la « vraie », celle achetée par l’acteur est celle de cet essai. Et si ce n’est pas simple de trouver une Porsche qui n’a connu qu’un propriétaire en quarante ans, c’est encore plus incroyable quand celui-ci s’appelle… McQueen ! Car de manière étrange, ces Porsche – et les S de la période 1967-1973 – représentent pour les amateurs de voitures de sport ce que Steve incarne pour les fans de style et de cinéma. Et c’est ce qui fait que ces autos, les 911 « Classic » et les « S » en particulier, sont si recherchées aujourd’hui.
Bien avant que n’apparaissent les couleurs flashy et les gros pare-chocs, elles étaient tout ce que l’on pouvait attendre d’une voiture de sport : une impressionnante qualité de fabrication, des performances extraordinaires, une légitimité conquise en piste, un poids réduit, un design sobre et une certaine pureté dans les intentions. Plus tard, les 911 restant toutes iconiques, les performances se sont émoussées et les autos furent alourdies avec leur pare-chocs énormes à soufflets, etc. Ce qui explique les cotes très élevées de ces 911 S.
(Découvrez la suite du reportage dans le Grand Prix #2).

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